PERFICIUNGY SAS 
Conseil en sobriété et transition décarbonée

Conseil en sobriété et transition décarbonée

« L’art de l’équilibre des PME et TPE par gros temps de crise énergétique, Quelle vision ? » 

Les industriels français et en particulier les PME et TPE poussent des cris d’alarme face à la crise énergétique. En effet, depuis l’arrivée brutale de la pandémie COVID-19 n’épargnant aucun pays du monde, les entreprises sont en déséquilibre permanent depuis 2021 dans le trilemme énergétique entre l’accès à l’énergie disponible, les accès au prix des énergies et les impacts climatiques (et aussi en termes de prix du carbone avenir). Nous pouvons citer l’analyse de Gabriel Grésillon des Échos, dans l’article Crise énergétique : le cri d’alarme des industriels français | Les Échos, paru le 11 octobre 2022, l’édifice économique de la France parait menacé, avec un enjeu de souveraineté, notamment les usines de production de métaux, aluminium compris. Une avalanche de très grosses difficultés déferle : les pénuries de produit, augmentation des coûts des matières premières, des frais fixes, des salaires (pour corriger l’inflation), du SMIC qui augmente tous les 3 mois depuis 2021, diminution de la marge nette, difficulté pour recruter, manque de visibilité, … etc. Malgré les aides de l’état, certaines PME auront une facture d’électricité multipliée par plus de 3 en 2023 ! Cela affecte la performance et donc la compétitivité face à tous les concurrents étrangers. Les Chinois ou les Américains en profiteront. Plus près de nous, les Espagnols avec des dérogations données par l’Europe sur les mécanismes de fixation des prix de l’énergie, en économisant 15% sur leurs factures d’électricité depuis juin 2022. Et enfin malheureusement, des soucis de rembourser le PGE dans cette période difficile, équilibre à trouver face aux investissements à faire dépendant de l’accès au crédit bancaire, les entreprises commenceront peut-être à se désendetter et ralentiront leurs investissements si les taux augmentent. La crise énergétique mondiale a commencé depuis 2021, se poursuivant en 2022 avec un effet accélérateur en raison de la guerre en Ukraine.  

Le génie français se mobilise, les équipes dans les entreprises montent aux créneaux et cherchent par tous les moyens à faire des économies partout en commençant par l’énergie. 

Alors comment faire ? Quelle vision faire sienne ?  

Raisonner, survivre, agir à très court terme bien sûr ! Quelle tactique face aux crises à mettre en place alors ? 

Cependant il faut être lucide et en finir avec le très court terme usant, et avoir une vision à moyen terme de 3 à 8 ans. 

EMBER-Climate.org présente assurément un diagnostic et une vision réaliste à adopter : « La guerre en Ukraine et la crise énergétique ont clairement montré que le gaz fossile ne crée pas la sécurité énergétique. Au lieu de cela, il apporte une instabilité géopolitique et une montée en flèche des factures d’énergie et de l’inflation », et « mettre fin le plus rapidement possible à la dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés. L’objectif de 45 % d’énergies renouvelables offre une occasion en or d’y parvenir », et « L’accélération des investissements dans les énergies renouvelables contribuerait à atténuer les risques futurs. ». Pour le gaz, cela permettrait à la France de réduire de 9 milliards de mètres cubes en 2030, et les économies pourraient s’élever à 16 milliards d’euros entre 2025 et 2030. 

Malgré le manque de visibilité, il faut néanmoins avoir une vision éclairée et choisir d’aller pleinement vers les EnR, se donner une stratégie bien construite de sa performance et son efficacité énergétique avec un système de management de l’énergie intégrée et supporté par la Direction Générale. Attention, cela n’est pas réservé uniquement aux grandes Entreprises ni aux ETI. 

L’équipe de Perficiungy SAS